Le café qui fait du bien
Le bénévolat est une partie essentielle du Café. Un employé est sur les lieux à chaque période de travail, mais le gros du boulot se fait par des bénévoles venus de divers horizons : organismes communautaires, nouveaux retraités, bénéficiaires de l'aide sociale, jeunes qui veulent apprendre à travailler, jeunes qui sont dans une démarche de justice réparatrice, personnes ayant connu une dépression ou souffrant d’anxiété et plusieurs autres… Chaque bénévole s’engage pour trois mois et travaille pendant des quarts de trois heures : couper les légumes, nettoyer les tables, tenir la caisse, s’assurer de la salubrité des lieux, etc. Dans ce milieu fortement aidant, ils apprennent à se faire confiance, à développer leurs capacités, à prendre des responsabilités. On peut vraiment dire que le Café La Mosaïque est un café restaurateur! D'ailleurs, plusieurs activités animées par des bénévoles accompagnés par l’équipe de coordination du Café sont au menu :Le Café La Mosaïque a bénéficié du soutien de la Fondation Béati pour ses activités.
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En lien avec la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis, des rituels cohérents sont créés pour apaiser, consoler, réconforter ou réjouir les personnes qui vivent des moments importants;
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Des rencontres « caféine pour l’âme », où on discute, on réfléchit sa foi, sa spiritualité, ses valeurs;
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Des rencontres avec les « patenteux » (c’est vraiment leur nom!), où on s’occupe d’écologie en faisant revivre des objets qu’on aurait jetés;
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Des soirées de jeux de société;
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Des soirées musicales;
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Du tricot pour les Syriens (ils en sont à plus de 200 tuques);
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Des sessions de massage au suivant, pour les personnes qui ne peuvent se permettre cette dépense, une fois par mois pour des massages gratuits de 15 minutes;
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Des expositions;
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La fête de Noël pour le quartier;
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La fête des voisins;
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Café et soupe en attente. Depuis 2015, 1588 cafés et 680 soupes ont été offerts à des personnes qui ignorent la provenance du don qui leur est fait;
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Des organismes communautaires y tiennent leurs rencontres.
Catherine Tremblay conclut : « Depuis 5 ans, il y a une belle stabilité de la clientèle. Les gens sont contents d’y acheter et ils aident le milieu. On entend souvent : “Tant qu’à consommer, je le fais dans un milieu qui porte de belles valeurs!” »
Oui, il faudrait plus de lieux de ce genre parce que, comme le dit une chanson d’Étienne Drapeau : « À la brûlerie de mon quartier, on y sert plus que du café, à la brûlerie de mon quartier, il existe une vérité, le café et puis l’amour feront battre les cœurs pour toujours. » C’est ce que réalise jour après jour le Café La Mosaïque1!